Nous ne sous-estimons pas les crises de l’agriculture (économique, sociale et environnementale) et le désarroi de certains producteurs mais ce n’est pas par la violence qu’ils rallieront la population à leur cause.
L’agriculture finistérienne traverse une crise qui trouve ses racines dans un système économique à bout de souffle et portée par des aides européennes qui inéluctablement prendront fin. Le modèle Doux en est l’exemple flagrant entraînant dans son sillage une détresse des salariés et des agriculteurs.
Certains continuent de vouloir nourrir le monde avec des produits de basse qualité, aujourd’hui non rentables et à fort impact environnemental.
A plusieurs reprises, nous avons évoqué des pistes :
- rediriger les aides vers l’installation des jeunes,
- favoriser l’autonomie des fermes pour supprimer la dépendance au soja et autres (farines animales),
- réorganiser le foncier agricole sans favoritisme au profit d’entreprises à taille humaine,
- redévelopper une agriculture péri urbaine,
- accélérer la mise en place des 20 % minimum de bio local dans les cantines,
- développer les circuits courts et les produits de qualité.
Les paysans exercent un métier utile et exigeant. Ils méritent une rémunération à la hauteur de leur rôle dans la société à condition de produire une alimentation saine et respectueuse de l’environnement.
les porte-parole EELV29, Vincent Esnault et Elisabeth Hascoet
Mardi 26 février 2013
Source : https://bretagne.eelv.fr/?p=10149